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Retrouvez ici les actualités liées au projet du Champ captant des Landes du Médoc.

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Expertises

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Conclusions et suites de l’expertise du Pr R. THERRIEN

 

Afin d’évaluer plus précisément les incidences du projet sur les ressources souterraines, un modèle hydrogéologique local appelé « PHONEME » a été développé par le BRGM entre 2014-2018.


L’estimation des incidences du projet du champ captant produite par le BGRM a fait l’objet de controverses importantes, notamment au travers d’un rapport élaboré en 2022 par le bureau d'étude Bécheler Conseils pour le compte de l’AMAF. Aussi l’Observatoire des Landes Médocaines a-t-il souhaité la réalisation d’une expertise hydrogéologique sur la modélisation PHONEME, au regard notamment des éléments avancés par le rapport de Bécheler Conseils. Cette mission a été confiée à René Therrien, professeur titulaire, directeur du département de géologie et de génie géologique de l’université Laval de Québec et expert en modèles hydrologiques en appui à la gestion des ressources en eau.

En juillet 2024, le Pr Therrien présentait, à l’ensemble des acteurs locaux du projet Champ captant, les conclusions de son analyse pour laquelle de nombreux échanges se sont tenus.

Son analyse valide le travail du BRGM et reconnaît sa qualité. Au-delà, l’expert apporte les recommandations suivantes :

  • La réalisation d’un nouveau pompage d’essai
     
  • La quantification de l’incertitude
     
  • La fourniture d’un schéma conceptuel du modèle, de bilan hydrique ainsi que d’un tableau récapitulatif de propriétés calées et des plages de valeur considérées.


Selon lui, il importe de différencier, même si cela relève du défi, les impacts du champ captant sur la nappe de surface, de ceux du changement climatique, préconisant, à cette fin, la mise en place d’un réseau de stations de mesures et de suivi.

La Régie de L’eau Bordeaux Métropole a bien pris note de l’ensemble des recommandations formulées par l’expert. Certaines sont prises en compte dans le cadre des démarches en cours exigées dans le processus du projet et dans les meilleurs délais.

Certaines recommandations telles que l’évaluation de l’incertitude, ou encore le déploiement d’un réseau de stations de mesures et de suivis piézométriques font déjà l’objet d’actions de la Régie initiées respectivement en 2023 et en 2019, présentées lors du comité de suivi de juin 2023.

Il est, par ailleurs, prévu la réalisation d’un nouveau pompage d’essai à l’occasion de la création de 4 nouveaux piézomètres dits en flûte de pan dans le secteur du Porge, dispositif de suivi demandé par les hydrogéologues agréés. La recherche d’un foncier a fait l’objet d’une étude menée au 2nd semestre 2024, dont les conclusions ont fait l’objet d’échanges avec les hydrogéologues agréés en décembre 2024. Ils feront l’objet très prochainement d’une présentation approfondie auprès des élus de la commune du Porge.

Ainsi, le projet se poursuit, la robustesse de sa méthodologie ayant été confortée par l’expertise indépendante du Professeur Therrien et enrichie par ses recommandations, prises en compte par le porteur de projet.

 

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Prochaines étapes

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Les prochaines étapes du projet

 

En 2025, la phase d’études de conception et de réponse aux exigences réglementaires se poursuivra. Une campagne d’investigations géotechniques permettra de fiabiliser l’ensemble du projet, tandis que l’étude INRAE consacrée à l’impact sur la croissance du pin maritime sera actualisée afin de tenir compte des dernières données de modélisation.

 

Investigations géotechniques


La nature et les caractéristiques des sols concernés par les futurs ouvrages doivent impérativement faire l’objet d’une analyse géotechnique afin de fiabiliser la conception technique de l’ensemble du projet et garantir les modalités d’exécution des travaux.

A cette fin, une campagne géotechnique doit être effectuée à l’échelle du périmètre géographique retenu. Elle consiste en la réalisation de sondages dans le sol, d’essais techniques et de prélèvements pour analyse en laboratoire. La nature du sol et ses caractéristiques géotechniques (résistance, compacité, capacité portante, etc.), les variations piézométriques de la nappe de surface avec un suivi d’une année en des points particuliers sont autant d’informations recherchées au travers de ces investigations.

Pour l’heure, 363 sondages et essais sont envisagés, répartis tout le long de l’emprise du projet.

La position des points d’intervention doit répondre aux besoins du projet, tout en ayant le moins d’incidences possibles sur les propriétés privées, les circulations, les usages tiers, tout en évitant les secteurs à enjeux écologiques. Aussi, le plan et les modalités d’intervention font l’objet de concertation avec les parties prenantes concernées, et sont soumis à validation des services de l’Etat.

Ces interventions sont envisagées courant 2025 une fois l’ensemble des validations adhoc obtenues.
 
Les informations collectées permettront de poursuivre les études de conception du projet, et alimenteront les dossiers réglementaires de demande d’autorisation du projet.

 

Actualisation de l’étude INRAE sur l’impact sur la croissance du pin maritime


L’exploitation forestière est un enjeu prédominant du projet de champ captant. En 2017, une première étude d’évaluation de l’impact des variations de niveaux de la nappe de surface liées au projet sur la croissance du pin maritime avait été menée avec l’INRAE. Il en ressortait une absence d’incidence sur l’exploitation du pin maritime. Le projet se précisant, cette étude va être actualisée dans les prochains mois avec l’INRAE afin de tenir compte des dernières données de modélisation PHONEME intégrant l’évolution climatique et les itinéraires techniques d’exploitation sylvicole à considérer. Des échanges avec le Centre national de la Propriété Forestière de Nouvelle-Aquitaine seront naturellement programmés comme lors de la 1ère étude. Les résultats sont attendus au printemps 2025.
 

 

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